Promotion des énergies renouvelables et efficacité énergétique: L’ANEREE forme des Ambassadeurs Energie+ pour un relais de sensibilisation auprès des institutions et du grand public

L’Agence Nationale des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique (ANEREE), en collaboration avec la Coordination Nationale des Jeunes pour l’Environnement et le Climat (CONAJEC), a tenu ce jour 22 avril 2025, une session de formation en économie d’énergie et à l’utilisation des énergies renouvelables au profit d’une vingtaine de jeunes.

L’initiative émane de la CONAJEC qui dans le cadre de la célébration de ses 10ans d’existence, souhaite lancer une campagne de sensibilisation sur l’économie d’énergie et les énergies renouvelables. L’ANEREE structure nationale en charge de la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, accompagne l’activité à travers son expertise, en formant une vingtaine de volontaire qui se veulent être des ambassadeurs de l’efficacité énergétique pour un relais de sensibilisation au près des institutions et du grand public.

Durant la formation dispensée par Monsieur Florent NIGNAN, Ingénieur en Conception en Energie à l’ANEREE, divers thèmes ont été développés à savoir l’efficacité énergétique, les comportements éco énergétiques, l’audit énergétique. Les participants à travers des études de cas et des échanges interactifs ont eu l’opportunité de s’approprier les concepts d’efficacité énergétique et les fondamentaux en matière de sensibilisation aux gestes économes en énergie.

A l’issue de cette formation, étape fondamentale avant le lancement de ladite campagne de sensibilisation placée sous le thème “Notre énergie, notre planète”, chaque apprenant est reparti investi de la mission de promouvoir une culture d’économie d’énergie et encourager à l’adoption des énergies renouvelables comme solutions durables.

Il faut noter que la Coordination Nationale des Jeunes pour l’Environnement et le Climat (CONAJEC) créée en 2015, œuvre activement dans les domaines de l’environnement, du climat, des politiques publiques, de l’économie verte, de l’énergie, de la foresterie et de la gestion des ressources en eau…et a pour mission de mobiliser durablement les jeunes autour des enjeux des changements climatiques et préservation de l’environnement, afin de faire d’eux de véritables acteurs du changement pour un développement durable.

ANEREE, la maison des solution énergétiques !

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RENFORCEMENT DES COMPETENCES DES JEUNES REPARATEURS EN ENERGIE PHOTOVOLTAIQUE: L’ANEREE se déploie à Fada N’Gourma, Koupela et Pouytenga

Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 3 « autonomisation et relance économique communautaire » du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR), l’Agence Nationale des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique a été sollicitée pour la formation de 453 jeunes réparateurs en énergie photovoltaïque. Pour la consolidation et la capitalisation des expériences pendant la formation, « La maison des solutions énergétiques » va procéder sur plusieurs étapes à une démonstration d’entretien avec les jeunes formés. Un plaidoyer auprès des Présidents de Délégations Spéciales pour une sollicitation des jeunes formés sera également au menu de ces sorties terrains.

Maintenance pratique

Ainsi après les villes de Dedougou, Boromo et Koudougou du 27 mars au 06 avril 2025, l’équipe de l’ANEREE se déploie dans les Fada N’Gourma, Koupela et Pouytenga du 10 au 20 avril 2025.

Il s’agira concrètement d’identifier les sites de démonstration par région et convier les artisans de chaque commune dans ces sites relevant de leur région, d’effectuer les démonstrations terrains avec les jeunes formés sur les sites identifier et de plaider auprès des PDS pour l’implication des jeunes formés dans la maintenance des infrastructures réalisées par le PUDTR.

Conduite par le Directeur de l’encadrement, du conseil et de l’accompagnement, Moussa Zoubga, l’équipe de l’ANEREE mise sur la pratique afin de donner aux bénéficiaires les aptitudes et les habitudes essentielles à la maintenance des installations solaires photovoltaïques.

L’ambition ultime est de contribuer à l’autonomisation des jeunes en leur assurant un savoir-faire qui répond aux besoins de leurs localités respectives, notamment la nécessité de pérenniser le dispositif électrique en énergie renouvelable mis en place.

Aussi, les réparateurs se montrent-ils enthousiastes et surtout très intéressés par l’expertise pragmatique des techniciens de l’ANEREE.

Maintenance d’une centrale solaire

Du coté des PDS, l’assurance est donnée quant à la sollicitation desdits formés pour toute action de maintenance et de réparation des différentes installations?

Par une convention de partenariat stratégiquement scellée, l’ANEREE et le PUDTR sont en train de démontrer que deux structures publiques unies constituent un moteur de changement positif dans la vie quotidienne de nombreux burkinabè.

Pour sa part, l’ANEREE reste disponible pour accompagner tous les acteurs au plan national qui souhaiteraient investir dans les énergies renouvelables et promouvoir ainsi l’efficacité énergétique.

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GENRE ET ÉLECTRIFICATION RURALE: DES EXPÉRIENCES CONCRÈTES POUR IMPULSER LE DEVELOPPEMENT SOCIOECONOMIQUE

Quand on parle d’intégration du genre dans les projets de développement, on pense souvent à un simple quota de représentation entre hommes et femmes. Mais derrière cette notion, se cachent des dynamiques plus profondes : comment les femmes participent-elles réellement à la chaîne de valeur de l’énergie ? Quels obstacles rencontrent-elles ? Et surtout, quelles sont les actions concrètes qui ont déjà été expérimentées sur le terrain ?

C’est pour répondre à ces questions que s’est tenu à l’Agence Nationale des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique (ANEREE) les 15 et 16 avril 2025, un atelier de formation sur l’intégration du genre dans le domaine de l’électrification rurale par mini-réseaux, à l’endroit des acteurs du secteur privé entrant dans le cadre du Projet National Africa Minigrids Program (PN_AMP).

Si la session a permis de rappeler les notions et généralités sur le genre ainsi que les approches d’intégration du genre dans les projets d’électrification rurale par mini réseaux, elle s’est aussi illustrée par les modèles de réussite d’intégration du genre dans le cas du projet ECED Mouhoun d’une part et d’autre part, les témoignages des entreprises privées intervenant dans le solaire, qui ont partagé les efforts réalisés et les défis encore à relever pour une meilleure prise en compte du genre dans leurs structures.

Le projet ECED Mouhoun s’est révélé comme un exemple inspirant d’intégration du genre à toutes les étapes de son cycle (identification, conception, exécution, évaluation). Son approche repose sur la création de Zones d’Activités Électriques (ZAE) dans des localités non raccordées au réseau national. Ces ZAE sont des espaces multifonctionnels, dotés de bâtiments bioclimatiques et des hangars aménagés pour abriter des activités génératrices de revenus (secrétariat public, boulangerie, restaurant, salon de coiffure, salle de spectacle…).

Ces infrastructures sont alimentées par des mini centrales solaires, renforcées par des groupes électrogènes. En plus, Des équipements comme les moulins, congélateurs ou couveuses solaires ont aussi été installés pour soutenir les femmes dans leurs activités.

Grâce à ce projet, des centres de santé ont aussi été électrifiés, ce qui a amélioré la qualité des soins dans les villages.

L’innovation de ce modèle réside dans sa capacité à rendre l’énergie utile et productive, ce qui favorise directement l’implication des femmes dans des activités économiques, avec un réel impact sur leur autonomisation.

Lors de l’atelier, plusieurs acteurs du secteur privé ont partagé leurs efforts et initiatives en matière d’intégration du genre. Il a été relevé que, sur environ 400 commerçants et installateurs d’équipements solaires, seules cinq femmes (05) sont actuellement cheffes d’entreprise dans ce domaine.

Même si ce chiffre reste faible, certaines associations se mobilisent pour encourager les filles à s’intéresser au secteur de l’énergie. Elles organisent des séances de sensibilisation dans les écoles, et offrent des formations en énergie solaire et en leadership, pour aider les jeunes filles à oser se lancer.

D’autres entreprises ont expliqué qu’elles donnent de plus en plus de responsabilités à leurs employées femmes, pour les impliquer dans les décisions et dans leur stratégie d’expansion.

Ce qui ressort de tous ces témoignages, c’est que l’énergie doit être utilisée de manière productive : pour créer des emplois, pour lancer des activités génératrices de revenus, pour améliorer les soins de santé… C’est cette approche qui permet vraiment d’intégrer les femmes dans le développement des zones rurales.

Les anciens projets qui se contentaient d’apporter de l’éclairage sans activité derrière n’ont pas eu le même impact.

L’atelier s’est terminé sur une note positive. Les participants ont apprécié les échanges. Ils repartent avec de nouvelles idées pour mieux intégrer les femmes dans leurs projets, et sortir des stéréotypes traditionnels.

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GESTION DES DECHETS D’EQUIPEMENTS ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES: L’ANEREE incite à une plus grande prise de conscience

On le sait tous, mais on n’y pense pas de prime abord. Tout équipement électrique ou électronique utilisé a nécessairement une fin de vie. A quoi servirait alors cet équipement hors d’usage, au-delà de notre poubelle ? Quelles sont les implications de son rejet dans la nature ? Y’a-t-il risque de détérioration de la santé humaine ou environnementale dans son abandon sans aucune précaution ? In fine, que faut-il en faire dans une perspective de protection de l’environnement, c’est-à-dire d’amélioration des conditions d’existence humaine ?

Ces questions sont d’autant plus préoccupantes que depuis la décision de l’exonération des équipements solaires par l’État burkinabè en 2013, des milliers de tonnes d’équipements solaires photovoltaïques sont venus s’ajouter à ce qu’il est convenu d’appeler “Aurevoir la France”; ces biens mobiliers qui, considérés comme hors d’usage en Europe et aux Etats-Unis, sont des solutions palliatives à de nombreux africains et burkinabè, toute origine sociale confondue.

La problématique est perçue par l’ANEREE qui, dès 2019, avait évoqué la préoccupation à travers une étude portée sur la gestion des Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques, plus connus sous le sigle D3E, plus précisément la question des déchets issus des systèmes solaires photovoltaïques.

Leïla SAMBARE: Chargée d’Etude Environnement/ANEREE

A travers l’atelier sur “l’intégration de la dimension genre dans le domaine de l’électrification rurale par mini réseaux”, du 15 au 16 avril 2025 à Ouagadougou, organisé par le Projet National African Minigrids Program (PN-AMP), l’opportunité est revenue à l’ANEREE, à travers son experte maison, Mme Leila SAMBARE/ZERBO d’entretenir les participants sur l’état de la gestion des D3E.

Selon la Chargée d’Etude, « d’une manière générale, le déchet est tout objet et matière abandonné, ou que le détenteur doit éliminer pour ne pas porter atteinte à la santé, à la salubrité publique et à l’environnement ».

Après avoir évoqué la règlementation en vigueur à l’international et au Burkina, Mme SAMBARE a spécifié la question des énergies renouvelables. Il s’agit plus précisément des panneaux solaires, des câbles, des régulateurs de recharge, des onduleurs et des batteries, pour ne citer que les plus en vue.

La gestion de ces déchets est certe pensée mais connait une faible mobilisation des acteurs, précise la communicatrice qui « invite les entreprises fournisseurs de solutions énergétiques à s’intéresser davantage à la question de la fin de vie des équipements installés ».

Mais avant d’y arriver, elle a cité l’exemple de deux entreprises qui sont dans le recyclage, l’Association burkinabè pour la promotion des emplois verts et la société BADEYA. Là encore, faut-il le situer, le recyclage opéré par ces pionniers se limitent à l’exportation des équipements usagés collectés au plan national, alors que l’idéal serait d’aller jusqu’à la fabrication de nouveaux produits.

A l’issue d’une étude de faisabilité technicoéconomique pour la mise en place d’un système de gestion des déchets photovoltaïques, réalisé en 2024 dont la finalité est la Création d’un centre de recyclage des déchets photovoltaïques (panneaux solaires et batteries), l’experte est arrivée à décliner un certain nombre de défis dans la gestion des D3E. Il s’agit du/de la :

  • Renforcement et Suivi de la règlementation en matière de gestion des D3E;
  • Manque d’infrastructures adéquates ;
  • Faible sensibilisation des acteurs ;
  • Contraintes financières ;
  • Manque d’information sur la gestion des déchets PV
Vue des participants

Tout en interpellant les différents acteurs que sont le Ministère en charge de l’environnement, l’ANEREE, la commune de Ouagadougou avec l’existence du CTDV (centre de traitement et de valorisation des déchets) ; les collectivités territoriales et les acteurs privés, Mme SAMBARE a dressé l’état des perspectives pour conclure sa communication. L’on peut retenir le renforcement du dispositif règlementaire, le renforcement de l’organisation des acteurs de la chaine de valeur de la gestion des D3E, le renforcement de capacités et sensibilisations et la création d’une unité de valorisation et de traitement des batteries et des panneaux solaires qui, sur 10 ans, donnera un résultat d’exploitation de 84 371 421 500 FCFA.

Les échanges qui s’en sont suivis ont démontré le besoin en information sur la gestion des D3E et la nécessité d’aller vite avant que tout le pays ne devienne un cimétière de D3E à ciel ouvert.

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Partenariat ANEREE-Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR):Mise en situation réelle d’apprentissage des jeunes formés de Koudougou en installation solaire photovoltaïque

Après les localités de Dédougou et de Boromo, c’est au tour de la ville de Koudougou d’accueillir pour trois jours, du 04 au 06 avril 2025, l’équipe de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) et celle du Programme d’Urgence de Développement Territorial et de la Résilience (PUDTR) pour une session de démonstration de maintenance de système solaire au profit des jeunes de la localité.

L’objectif de l’initiative reste le même, renforcer les capacités pratiques des jeunes techniciens déjà formés par l’ANEREE en installation solaire dans le cadre du PUDTR afin de disposer de la main d’œuvre technique dans la localité et de faciliter l’insertion professionnelle de ces derniers.

Ainsi, ce sont au total 33 apprenants issus de Réo et de Koudougou qui ont répondu présents à l’appel des deux partenaires ANEREE et PUDTR pour ladite session de démonstration de maintenance de système solaire dont le lancement a eu lieu ce le vendredi 04 avril 2025, dans l’enceinte de l’Hôtel de ville de Koudougou. Ils se sont réunis, formateurs et apprenants, avant leur déploiement sur les sites de travaux concernés.

Monsieur Jean TANKOANA conduisant l’équipe de l’ANEREE et en présence de Monsieur Romaric ZOUNDI, représentant de l’antenne régional PUDTR Koudougou n’a pas manqué dans son adresse aux apprenants de leur rappeler l’objet de la venue de l’équipe et l’intérêt de la formation. Il les a également exhortés à emboiter les pas des bénéficiaires des autres localités, en s’engageant et en restant déterminés et assidus pour bien apprendre et se perfectionner.

Monsieur Guy Antoine SOULY, Directeur des services techniques municipaux, au nom du PDS, a salué l’initiative et a invité les jeunes à accorder un grand intérêt à la session de formation pour approfondir considérablement leurs connaissances pratiques et les a rassurés du soutien indéfectible de la municipalité.

Après 48 heures de travaux pratiques sur les sites de l’école primaire public bloc B, l’école Teel-taaba, des CSPS des secteurs 07 et 01, les apprenants expriment leur satisfaction. “Grace à cette formation qui a débuté hier, j’ai découvert beaucoup de choses, j’ai pu apprendre comment faire la maintenance d’une installation. Nous avons nettoyé les panneaux, les batteries en plus de l’onduleur, on a vérifié si tous les équipements fonctionnent bien. J’ai appris beaucoup déjà, et je suis satisfaite”, a laissé entendre KABRE Balkissa, étudiante en génie logiciel.

Pour BAKOUAN Alexis, électricien, “cette formation est très bénéfique pour moi, les formateurs nous ont donné un guide de maintenance, ça va nous aider après la formation. Nous avons travaillé sur deux sites depuis hier où nous faisons la maintenance. Ils ont bien fait avec cette formation, ça nous aide à apprendre davantage et on peut montrer après aux autres ce qu’on a appris”, a-t-il confié.

Au terme des trois jours de renforcement de capacités pratiques, les participants seront dotés de rudiments nécessaires pour tenir une maintenance d’une installation solaire, qu’elle soit préventive ou corrective. Et Monsieur Salif SAWADOGO de rassurer: “En tant que formateur, j’ai pu observer le dynamisme et l’enthousiasme de ces jeunes depuis le début des travaux et avec cela ils assimilent rapidement ce qu’on leur apprends. Après la formation, avec les conseils qu’on leur prodigue, ils seront à même de réaliser des maintenances”.

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Deuxième journée de l’activité de démonstration de maintenance de système solaire aux jeunes de Boromo

La session de démonstration de maintenance d’installation solaire, suit son cours dans la ville de Boromo. Le Lycée Municipal et l’école primaire Boromo sud, ont été les sites d’intervention de cette deuxième journée de travaux.

Ce temps de démonstration de maintenance étalé sur trois jours, est une véritable opportunité d’immersion dans la réalité du terrain pour un technicien praticien.

Pour le formateur Théophile KABORE, les participants à l’issue de la formation, seront mieux outillés pour effectuer des maintenances sur des installations de système solaire:  “C’est l’occasion pour les apprenants de se familiariser avec les équipements installés et de savoir comment s’y prendre pour résoudre d’éventuels dysfonctionnements parce que d’un site à un autre, ce ne sont pas les mêmes équipements qui sont installés. C’est également l’occasion pour eux de poser des questions sur des difficultés qu’ils ont eues à rencontrer dans leurs travaux hors formation, pour un partage d’expériences. Après cette expérience, ils seront capables de réaliser pleinement une maintenance”, a-t-il rassuré.

En ce qui concerne les apprenants, fiers de bénéficier de cette initiative du PUDTR en collaboration avec l’ANEREE, les avis sont pleinementpositifs:

Pour BARRO Orokia, apprenante et par ailleurs animatrice dans l’assainissement “ avec ANEREE et PUDTR, elle rappelle qu’elle a d’abord été formée en installation solaire et maintenant puis à la maintenance pratique. Pendant les formations elle avoue avoir appris comment installer un système solaire, les différentes étapes de la maintenance. « Je me sens prête à mettre en pratique ce que j’ai appris et a contribué au développement du solaire dans ma localité ”, s’est-elle exclamée,  avant de dire « un grand merci aux formateurs de nous avoir partager leurs connaissances”.

Pour sa part, SAWADOGO Soumaila, électricien, n’en dit pas moins : “Ce que moi j’aime c’est comment mon formateur montre les choses. Il nous montre les détails à prendre en compte dans la maintenance et nous explique de A à Z, pour que nous comprenons bien. Il prend son temps aussi pour expliquer et donner beaucoup d’exemples. On profite aussi poser des questions sur les problèmes qu’on rencontre dans la pratique”, a-t-il renchéri. « Je les remercie vraiment”, a-t-il fini.

THIAO Jonas, de son côté, esr du même avis que ses camarades : “ Je suis vraiment content pour cette formation qui a débuté hier avec ANEREE et PUDTR, d’abord ils nous ont montré comment commencer une maintenance et comment procéder et détecter la panne dans une installation. Quand on arrive sur un site, ils nous laissent faire et nous aussi on suit leurs conseils. Sur chaque site, on trouve des problèmes différents, le problème de l’installation hier est différent de celui d’aujourd’hui, donc je suis content de savoir régler ces différents problèmes, c’est vraiment bien”, professe t-il.

Il est à noter que l’ambition de ce travail terrain est former une main d’œuvre locale, accessible, pour contribuer à la pérennité des installations solaires collectives dans les différentes localités.

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Renforcement de capacités de maintenance de système solaire : L’ANEREE et le PUDTR outillent une quinzaine de jeunes formés en l’énergie solaire à Boromo

Durant trois jours, la ville de Boromo va abriter une session de démonstration de maintenance de système solaire au profit d’une quinzaine de jeunes évoluant dans le secteur de l’énergie solaire; et ce, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR) qui est en partenariat avec l’Agence National des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique (ANEREE).

C’est le Président de la Délégation Spéciale de la ville de Boromo, Monsieur Isaï BAMOGO, qui a donné le top départ des activités ce jour 1er avril 2025 dans l’enceinte de l’hôtel de ville de la localité.

Dans son mot, il a félicité l’ANEREE et le PUDTR pour le partenariat tissé  avant de remercier les deux partenaires pour les efforts qu’ils consentent pour l’autonomisation des jeunes formés. À l’endroit de ces derniers, il n’a pas manqué de les rassurer du soutien de la Mairie. Il les a par ailleurs invités à avoir une attention particulière et une bonne concentration pour assimiler les connaissances transmises pour, à leur tour, les  transmettre aux autres formés:  “Restez assidus pour bénéficier de connaissances complètes pour vous améliorer   et vous perfectionner; si vous êtes performants, à votre tour, vous allez assister ceux qui ne sont pas là pour cette session”, s’est-il exprimé.

Pour mémoire, l’objectif de cette session de démonstration de maintenance de système solaire est de renforcer les capacités pratiques des jeunes techniciens déjà formés par l’ANEREE en installation solaire dans le cadre du PUDTR afin de disposer de la main d’œuvre technique dans la localité et de faciliter l’insertion professionnelle de ces derniers.

Durant les 72 heures de formation, les participants auront à s’exercer à la maintenance préventive et corrective d’installation équipée d’onduleurs hybrides et de batteries de stockage. Cela va consister pour la préventive, qui a pour but d’éviter que le système ne tombe en panne, à faire des nettoyages périodiques du champ solaire, une vérification de l’état de fonctionnement des différentes composantes (modules solaires, batteries, régulateur, onduleur, coffrets de protection des câbles, etc…). En ce qui concerne la maintenance corrective, il s’agira de détecter les différents problèmes de toutes les composantes du système, leurs causes et de trouver les solutions appropriées. L’accent sera également mis sur la gestion des déchets et le recyclage, des conseils pratiques, des recommandations.

Pour cette première journée, ce sont le Lycée Provincial et l’École Primaire Nord de Boromo qui ont bénéficié de la maintenance de leurs différents systèmes solaires par des formateurs et apprenants, visiblement engagés à la tâche.

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VALORISATION DE L’EXPERTISE DE L’ANEREE-PUDTR: Clôture de la session de démonstration de maintenance et de réparation de système solaire dans la ville de Dédougou

Photo de famille

La session de démonstration de maintenance et de réparation des installations solaires entamée le 27 mars 2025 au profit des apprenants de la ville de Dédougou a pris fin ce jour 29 mars 2025. La cérémonie de clôture qui s’est résumée en débriefing du déroulé des trois de jours de formation a eu lieu dans la salle de rencontre de la Direction régionale de l’économie et de la planification où est basée l’antenne régionale du PUTDR.

En effet, à l’issue de trois jours d’intenses travaux, les participants ont pu renforcer leurs connaissances et acquérir des compétences et aptitudes pratiques dans la maintenance préventive et curative des installations solaires photovoltaïques dans le bâtiment, à la satisfaction des formateurs qui ont apprécié l’engagement et la détermination de ces derniers.

Monsieur Salif SAWADOGO, l’un des formateurs de cette session et par ailleurs Chargé de la formation à l’ANEREE, est revenu sur la participation remarquable des formés durant ces trois jours de mise à niveau pratique. Pour lui, leur détermination est louable et montre qu’ils sont engagés à donner le meilleur d’eux-même sur le terrain.  “Au deuxième jour de la formation, ils nous ont fait la surprise de nous devancer sur le terrain et ont commencé la maintenance préventive sur les systèmes et ils l’ont très bien fait, ils sont à féliciter”, a t-il mentionné.

Au milieu Monsieur Jean TANKOANO, à sa droite Monsieur Salif SAWADOGO et à gauche, Monsieur Théophile KABORE

Ce fut également, lors de la clôture, l’occasion pour l’équipe de la maison des solutions énergétiques de prodiguer encore aux jeunes, des conseils qui, mis en pratique, vont favoriser leur insertion socioprofessionnelle. L’ANEREE reste engagée à les soutenir tout au long de leur carrière. La nationale des énergies renouvelables va plaider, de concert avec le PUDTR, à leur insertion professionnelle dans les communes.

Les apprenants de Dédougou, une fois de plus, ont salué l’opportunité qui leur a été offerte de renforcer leurs compétences dans le domaine des énergies renouvelables et du solaire en particulier, grâce à l’expertise de l’ANEREE et du PUDTR.

Par la voix de SANGARE Fanta, ils ont exprimé leur fierté de faire parti des formés et promettent de toujours s’exercer et travailler en solidarité.  “ Vraiment, nous sommes très fiers de ce qu’on a appris pendant trois jours. Quand on apprend sans appliquer, on ne peut pas retenir beaucoup de chose, donc la pratique qu’on a faite, c’est très bien pour nous. Nous aussi on va continuer de bien travailler. Merci à ANEREE et PUDTR”, a t-elle laissé entendre.

SANGARE Fanta formée

Il est à noter que cette initiative de démonstration de maintenance et de réparation de système solaire se tient dans le cadre de la mise en œuvre du PUDTR avec l’appui technique de l’ANEREE et a pour objectif de consolider les compétences des apprenants et de disponibiliser de la main d’œuvre locale et permanente dans les communes du pays.

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Partenariat ANEREE-Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR): Mise en situation réelle d’apprentissage des jeunes formés en installation solaire photovoltaïque

L’ANEREE anime du 27 au 06 avril des sessions de démonstration de maintenance et de réparation au profit des jeunes formés, dans le cadre du PUDTR, dans les localités de Dédougou, Boromo et Koudougou.

La composante 3 du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience concerne l’autonomisation et la relance économique communautaire. De cette composante, découle plusieurs activités de formations parmi lesquelles l’activité de formation des 453 jeunes en énergie solaire photovoltaïque qui a été assurée par l’Agence National des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique (ANEREE).

Et c’est dans l’optique de la consolidation et la capitalisation des expériences pendant la formation, que ces sessions de démonstration de maintenance et de réparation sont organisées dans les communes bénéficiaires d’installations solaires réalisées, pour in fine, sensibiliser et susciter auprès des Présidents de Délégations Spéciales, l’implication des jeunes formés pour l’entretien desdites installations.

C’est au total 74 jeunes qui vont bénéficier de l’activité en ce qui concerne cette tournée de renforcement de capacité dans les villes de Dédougou, Boromo et Koudougou.

 Monsieur Jean TANKOANO qui conduit l’équipe de l’ANEREE a pris le soin de rappeler aux apprenants de Dédougou l’objet de leur présence. Il les a invités à rester concentrés et actifs durant la session de démonstration de maintenance. « C’est l’occasion pour nous de nous rassurer que vous maitrisez la théorie apprise. L’heure de la pratique a sonné. Vous allez réaliser la maintenance des installations sur place sous la supervision de vos formateurs, restez concentrés et assidus pour vous perfectionner davantage ».

Pour les apprenants de Dédougou au nombre de 22 qui sont les premiers à bénéficier de 03 jours de mise en situation réelle d’apprentissage, c’est une belle expérience pratique. Et à FAHO Patricia, technicienne désormais, de rassurer que « depuis ce matin, ce que j’ai reçu vraiment c’est bon. Je fais ce que j’ai appris avant et j’apprends beaucoup encore, c’est une bonne chose pour nous et j’aimerai que PUDTR et ANEREE continuent de nous donner des occasions d’apprendre pour devenir de vrais techniciens ». Dans le même élan que son collègue, SANON Judicaël ajoute que « premièrement je dis merci au PUDTR en collaboration avec l’ANEREE de venir une fois de plus nous former. Depuis ce matin nous sommes dans la maintenance des installations solaires. Ils nous ont présentés le guide d’entretien et on a regardé après les batteries, les régulateurs, les onduleurs. Après on a nettoyé les plaques sur le toit. Après la formation je pense qu’on pourra répondre à leur appel s’il y a du besoin dans la maintenance des installations dans la ville » a-t-il affirmé.

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PREMIÈRE SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ANEREE: Les documents de gestion administrative et financière 2025 en examen

Conformément à sa mission de veille à l’exécution de la mission de service public de l’Agence Nationale des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique (ANEREE), le Conseil d’Administration de ladite se tient ce jour, jeudi 27 mars 2025 à Ouagadougou à son siège, sous la présidence de Mohamadi BILA, Président du Conseil d’Administration (PCA). Le Conseil d’Administration, qui se réunit au moins deux fois par an, établit les orientations stratégiques, veille à leur mise en œuvre et examine les comptes de gestion afin de garantir une gouvernance efficace.

Membres du CA en séance

Pour la présente session, 1ère de l’année en cours, deux points majeurs seront abordés :

  1. Validation des rapports d’activités et d’exécution financière et budgétaire de l’exercice 2024 afin de dresser un bilan des actions menées par l’ANEREE durant l’année précédente, ainsi que l’état de l’utilisation des ressources financières.
  2. Examen et validation du programme d’activités, du budget et des marchés pour l’année 2025 : les membres du Conseil d’Administration discuteront et adopteront le programme d’activités, les prévisions budgétaires et le plan de passation des marchés pour l’année en cours.
Mohamadi Bila, PCA

Cette session statutaire regroupe les administrateurs représentant les départements ministériels, des membres observateurs, ainsi que plusieurs cadres de l’agence.

Il s’agira au sortir de ladite de doter l’ANEREE de documents de pilotage opérationnel lui permettant de jouer pleinement sa mission, celle de développer les énergies renouvelables dans le contexte du mix énergétique et de promouvoir l’efficacité énergétique afin de parvenir à des économies d’énergie, enjeu de développement économique.

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